mercredi 24 juillet 2024

23, 24 juillet Val d'Or, Malartic

23 juillet

Nous continuons notre route vers le Sud sur la 111. Nous faisons un arrêt à la Miellerie de la Grande-Ourse à St-Marc de Figuery où nous faisons une razzia de produits à base de miel, incluant de l'hydromel, avec lesquels nous ferons de beaux cadeaux. N'oublions pas que la miellerie est fermée le dimanche.


Nous voulons nous rendre à l'Information touristique de Val d'or pour organiser nos 3 prochaines journées dans la région. Il y a des travaux routiers et bien des détours par des quartiers résidentiels. On n'y serait jamais arrivées sans Google Maps. La jeune fille à l'Accueil est d'une grande aide et pleine de suggestions. Nous avons 3 options pour le camping, le stationnement sans service derrière leur édifice, le stationnement VR à la forêt récréative avec services et le stationnement VR à la Cité de l'Or avec services. Nous optons pour la forêt récréative pour la première nuit.

Nous allons faire des achats au IGA afin de regarnir notre garde-manger, bien sûr il y a du dessert pour Serge. Nous dînons dans le VR sur le terrain du IGA.

Comme suggéré par Juliette à l'Information touristique, nous nous rendons à la tour d'observation Rotary, d'où on devrait avoir une belle vue sur la ville.  Cependant avec tous les nuages, la vue n'est pas aussi belle que prévue. Au moins on a fait de l'exercice à grimper toutes ces marches.


 

 

Nous nous rendons ensuite à la Cité de l'Or pour réserver un site au stationnement VR pour les deux prochaines nuits.

En manque d'inspiration, nous décidons d'aller au cinéma voir le film "Nos belles-soeurs", truffé de chants et de danses, qui est tiré de la pièce de théâtre de Michel Tremblay. Ça représente bien la vie des femmes des années 1950 dans un quartier ouvrier de Montréal, avec tous ses préjugés et commérages entre femmes. Nous avons eu la belle surprise de voir un caméo avec Michel Tremblay et Denise Filiatrault dans le film.  

Il y avait beaucoup de têtes blanches dans l'assistance mais seulement trois hommes. On s'est même gâtés en s'achetant du pop-corn et une boisson gazeuse.
 

 

De retour à la forêt récréative, nous allons marcher sur le sentier Agnico Eagle (nom de la compagnie minière de Malartic) pendant une demi-heure afin de nous ouvrir l'appétit. Il y a une activité en vélo sur place cet après-midi, organisée par le club de Val d'Or, donc ça grouille d'enfants et de parents.


Nous allons ensuite prendre une douche au pavillon d'accueil et soupons, puis vers 21h00 la pluie commence et nous sommes les seuls sur le stationnement de VR. Une nuit tranquille sous la pluie s'annonce.

24 juillet
Il a plu toute la nuit et ça va continuer toute la journée, nous laissant un total de 50 mm de pluie. Serge avait baissé le toit du VR, et nous avons bien dormi.

Nous prenons la route 117 vers Malartic à une demi-heure à l'ouest de Val d'Or afin d'aller visiter le musée minéralogique et la mine Canadian Malartic. La pluie s'intensifie. Je me répète ma phrase habituelle "j'aurais dont dû". Oui, j'aurais dont dû apporter mes pantalons de pluie, car mouillée je le fus.
 

Après la visite du musée et avoir mangé une soupe dans le VR, nous partons en autobus scolaire, en compagnie de deux guides, pour la mine Canadian Malartic, l'une des plus grandes mines d'or à ciel ouvert au Canada. Nous sommes équipés d'une veste de chantier, d'un casque, de lunettes protectrices, de gants et de protèges chaussures.
 

En 2005, la compagnie Osiko entame des activités de forage dans le quartier sud de Malartic. Pour ce faire, elle offre des compensations intéressantes aux propriétaires de maisons ainsi que la relocalisation dans un autre secteur de Malartic. Tous acceptent sauf un.

2008, le gisement sous le quartier sud est évalué à 8,6 millions d'onces d'or.
2009, la construction du site de la mine Canadian Malartic débute.
2011, la premiere coulée d'or.
2020, début des opérations de la fosse Barnat.
2021, début de la construction de la mine Odyssey.
2022, coulée des premiers onces d'or de la mine Odyssey.
2023, fin de l'exploitation de la fosse Canadian Malartic.
2029, fin prévue de l'exploitation de la fosse Barnat.
2042, fin prévue de la fosse Odyssey.

Sous la pluie battante, nous nous arrêtons au site de la fosse Malartic maintenant fermée. On y reste à peine quelques minutes, le temps de voir ce trou géant et d'être complètement trempés.

Un autre tour d'autobus pour nous rendre à la fosse Barnat, là où il y a de l'action. Des camions 250 tonnes et autres véhicules sont au fond de la fosse et recueillent du minerai qui sera déchargé aux concasseurs. Nous quittons rapidement car les guides ont entendu le tonnerre et tout le monde doit évacuer.
 

 

Nous nous arrêtons ensuite au garage où les camions sont réparés. La guide nous dit qu'un camion 250 tonnes coûte 5 millions de dollars canadiens. Chacun consomme 3,500 litres de diesel par jour.  Les mineurs gagnent $100,000 par année pour une semaine de 48 heures, de quoi faire l'envie des mineurs d'antan.
 

Nous revenons au musée en milieu d'après-midi, toujours sous la pluie, et nous allons visiter l'exposition des différents minerais que l'on retrouve au Québec. Nous avons un sol très riche et l'exploitation continue. Au musée, une section parle des tremblements de terre les plus dévastateurs qui se sont produits dans le monde. Le plus important au Québec de magnitude 7.0 s'est produit en 1663 dans la région de Charlevoix/Kamouraska. Un simulateur de tremblement de terre de 7.0 nous permet de ressentir les effets d'un tel séisme.
 

 

Ce soir, nous méritons bien de se gâter et nous allons au Bistro l'Entracte à quelques minutes à pied du  stationnement VR.

3 commentaires:

  1. Chouette, quand même, la sortie au cinéma! Comme quoi, même en voyage, on peut faire des affaires plus "ordinaires", et c'est le fun quand même! :) (Julie)

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  2. C’est intéressant la mine d’or! Mais vous auriez pu aller voir Deapool et Wolverine!!!!! TB

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  3. Encore partis....ha ha !! Profitez-en bien...

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