Nous partons de la maison à 9h30, après avoir tout rangé dans le VR. Il fait très chaud aujourd'hui (27c/36c) et nous sommes bien contents de nous éloigner du Sud de l'Ontario.
Ce fut une journée très mouvementée hier. Rendez-vous au garage Canadian Tire en ce samedi matin pour faire réparer les freins du VR. C'est notre jour de chance, il est prêt à 15h30. Les enfants et petits-enfants viennent souper à la maison, ça fait quand même presque deux mois que nous ne nous sommes retrouvés tous ensemble. J'en profite pour servir le dernier pâté à la viande des fêtes qui restait dans le congélateur, servi avec salade, haricots verts, poulet BBQ et riz mexicain.Arrêt pour dîner au parc Champlain à North Bay qui est situé sur le bord du lac Nippissing. On aurait aimé aller marcher sur le bord de l'eau, mais la pluie débute, une petite pluie trouble-fête.
Encore 65 km pour arriver au Temiscaming au Québec. Il y a très peu de circulation sur la route 63, beaucoup de villages, de chalets et de la forêt en masse. Nous aurions dû apporter notre GPS car il n'y a pas d'internet dans cette région.
À Temiscaming, nous allons à l'Office du Tourisme qui est situé dans l'ancienne gare ferroviaire et qui abrite un musée racontant l'histoire de la ville. Comme j'aime l'histoire, je prends plaisir à lire tous les panneaux explicatifs.
En 1926, le barrage de Lumsden et la centrale de Kipawa sont vendus à Gatineau Power. Une 3e pipeline est construite pour augmenter la puissance de la centrale qui fournit l'électricité à la ville et à l'usine. Elles furent démantelées en partie par Hydro Québec après la fermeture de la centrale en 1969. En 1972, la CIP annonce la fermeture de l'usine laissant 830 employés sans emploi. La survie de Temiscaming est gravement compromise. Un comité de citoyens se forme pour convaincre les gouvernements de subventionner la réouverture de l'usine. Les employés acceptent une diminution de leurs salaires et de leurs avantages sociaux. Après 14 mois de lutte, une subvention fédérale permet la réouverture de l'usine sous le nom de Tembec (acronyme pour Temiscaming et Québec). En 2017, la compagnie Tembec est vendue à des intérêts américains pour rester compétitive au niveau mondial, mais elle fait face à des défis économiques. En mai 2024, la compagnie annonce la fermeture de l'un des trois complexes de l'usine, entraînant la perte de près de 300 emplois. Les employés et la communauté se sentent trahis devant cette réplique des luttes passées. La vie n'est pas rose à Temincaming.
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