mercredi 31 juillet 2024

30 juillet. Mont-Tremblant

Encore une journée très chaude s'annonce (28/34 degrés). Heureusement que nous avions l'électricité pour faire fonctionner le ventilateur du plafond pour nous garder au frais cette nuit.

Nous partons pour Mont-Tremblant en passant par Lac Saguay, Rivière-Rouge et Labelle sur la117 Sud. Un arrêt à l'Information touristique s'impose pour organiser notre journée de mercredi car il pleuvra toute la journée. Nous étions venus à Mont-Tremblant il y a 19 ans, en 2005, lors de notre périple en vélo sur le sentier du P'tit Train du Nord, en compagnie de mes cousins Gilles et Claude.

Comme activité aujourdhui, nous allons marcher sur le Sentier des Cimes Laurentides où nous nous promenons au-dessus des arbres et frôlons leurs cimes. Pour atteindre la passerelle en bois qui conduit à la tour panoramique haute de 40 mètres, soit l'équivalent de 12 étages, il faut d'abord monter au sommet d'une première tour de 3 étages. 




  

  


 

 La montée se fait graduellement et à  l'ombre. Plus on monte, plus on sent la fraîcheur de l'air qui est bienvenue en cette journée ensoleillée et chaude. Au sommet de la tour, Serge va marcher sur le filet, mais moi je n'ose pas. Voir le sommet des arbres et les fabuleux paysages des Laurentides est spectaculaire. 
 

 

 

Au retour, nous nous arrêtons au Café Boréal nous acheter des sandwichs au poulet et gras de canard et des slushs pour dîner que nous mangeons à une table de pique-nique. Avec nos appétits d'oiseau, nous repartons avec la moitié des sandwichs que nous mangerons pour souper. Donc congé de cuisine ce soir.
 

Nous allons ensuite nous installer au camping Desjardins tout près. Notre site est ombragé, avec eau et électricité et très tranquille. Ce camping nous rappelle des souvenirs, nous y étions venus en 2005 lors de notre voyage en vélo sur le sentier du P'tit Train du Nord. À cette époque c'était le papa des propriétaires actuels qui nous avait accueillis. Le camping va fermer à la fin de la saison. Les propriétaires prévoient y construire des chalets habitables à l'année et les vendre. 


Nous terminons la soirée en écoutant la fin du défilé des bateaux avec les athlètes sur la Seine et leur arrivée à la Tour Eiffel. Nous avons trouvé plutôt drôle la prestation de Philippe Catherine en petit bonhomme peint en bleu. On reconnaît son humour déjanté.






lundi 29 juillet 2024

28, 29 juillet Mont Laurier, Montagne du Diable

 28 juillet

Nous quittons la Baie des Sables et parcourons à nouveau les 14 kms de route forestière pour atteindre la route 117 Sud. Il y a beaucoup d'arbres et de lacs dans ce secteur du Parc la Vérendrye, même une halte routière, et 2,5 heures de route pour atteindre Mont Laurier. J'en profite pour vérifier la température du frigo. Ce matin nous avons réalisé que le congélateur avait dégelé parce que les batteries marines étaient descendues à un niveau trop bas. Les panneaux solaires étaient restés à l'ombre pendant deux jours. Je vais peut-être perdre le beau pâté au poulet acheté à la Miellerie il y a quelques jours.

À l'Information touristique de Mont Laurier, la jeune fille me remet une brochure sur les sentiers de randonnées dans la région. Ce sera notre activité de demain.  Pour aujourd'hui, comme il fait très chaud (33 degrés), nous nous rendons au camping Parc Joan où nous nous installons à l'ombre sur un site avec eau, électricité. Le camping appartenait aux parents  d'André, le propriétaire, qui avait une ferme à côté. La grange est encore là et André est en train de la rénover pour en faire un centre communautaire. En fin de semaine prochaine, il y aura un méchoui au camping, chanceux ceux qui seront ici.

Nos voisins, des saisonniers, sont très sympathiques. Ce soir ils font cuire du blé d'inde dans un gros chaudron et nous y ajoutons les deux que nous avons achetés au IGA.  Nous faisons cuire notre pâté au poulet dans notre petit four. La pâte du dessous n'a pas bien cuite, probablement imbibée de la sauce, mais il était très bon.


 

Ce soir nous écoutons le début (50 minutes) de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques à Paris que nous avions pré-enregistré sur notre télé à la maison. Une cérémonie très originale qui se déroule sur les bords et sur la Seine. Nous avons vu la délégation du Canada avec ses meilleurs athlètes. Et que dire de la flamme olympique transportée à travers Paris par divers personnages. Découvrir Paris de cette façon est très émouvant. Nous continuerons le visionnement demain soir, il est temps de nous préparer pour la nuit.
 

 

 

 

29 juillet
Comme la journée s'annonce encore chaude, nous partons vers 10h00 pour le Parc régional Montagne du Diable à Ferme-Neuve situé  à 30 minutes au nord de Mont-Laurier. Ferme-Neuve est un joli village sur le bord de la Rivière la Lièvre où se trouvent plusieurs chalets joliment aménagés.

On ne peut pas en dire autant de la route qui conduit au parc régional. Elle a des bouts en asphalte et d'autres bouts en gravelle mal entretenue. Les habitués roulent vite, mais nous avec le VR, on réduit la vitesse car tout branle à l'intérieur.  On a hâte d'arriver.

Le pavillon d'accueil du parc est très beau avec salles de bain et douches pour les campeurs. On peut y faire de la randonnée, du vélo de montagne, du canot, du kayak, de la planche à pagaie et l'équipement est en location.
 

Nous choissons de faire de la randonnée sur le sentier Windie qui fait le tour du lac. C'est une boucle de 4 kms avec peu de dénivelé et presque toujours à l'ombre. Des panneaux explicatifs sont installés tout le long du parcours, nous informant sur les variétés d'arbres, les oiseaux et les animaux aquatiques et les cervidés qui se retrouvent dans le parc.
 

 

 

  

Go Windie Go nous pose la question " Est-il vrai qu'à une certaine époque, on mâchait de la gomme d'épinette ?" Et oui, c'est vrai.

La mauvaise réputation de la moufette rayée : quand elle tape des pattes avant, éloignez-vous au plus vite car ses glandes peuvent propulser des jets sur une distance de 6 mètres.

Nous revenons à notre point de départ au bout de deux heures et nous allons pique-niquer sur une table à l'ombre derrière le pavillon d'accueil. Nous adorons ces pique-niques dans la nature où tout est calme.
 

Nous revenons au camping à Mont-Laurier au milieu de l'après-midi et nous nous installons à l'ombre jusqu'à l'heure du souper. Ce soir au menu, pâtes au pesto et pancetta. 

En fin de soirée, nous continuons le visionnement de l'ouverture des jeux olympiques de Paris. La pluie a commencé. Nous avons particulièrement aimé le tableau représentant des femmes françaises qui se sont démarquées au cours du temps. 
 

 

 

dimanche 28 juillet 2024

26, 27 juillet. Parc la Vérendrye

 26 juillet

Le soleil est revenu et le temps se réchauffe. Avant de partir pour le 
Parc la Vérendrye, nous vidons le réservoir d'eau grise et remplissons celui d'eau fraîche, car l'eau n'est pas potable au camping Baie des Sables dans le parc.  Après un arrêt chez Shell et IGA, nous prenons la route 117 où on ne voit que de la forêt et des fleurs sauvages sur le bord du chemin. Tiens! un village, nous traversons Beauséjour en un clin d'oeil.

Oops! Pour se rendre au camping Baie des Sables, il faut parcourir 14 kms sur un chemin forestier, de quoi faire bougonner Serge longtemps. Nous sommes accueillis au camping par deux jeunes français venus travailler au Québec pour l'été. Ça fait drôle d'entendre l'accent français dans un coin si perdu. Serge pensait qu'il n'y aurait personne au camping mais il est plein car nous sommes durant les vacances de la construction.  Nous n'avons pas de réseau internet, même pas à l'accueil où le système installé récemment ne fonctionne pas, donc le blogue attendra. Il n'y a pas d'électricité, même pas dans les toilettes donc impossible de se sécher les cheveux. Le site 43 que nous occupons pour deux jours est dans la section des tentes entouré d'arbres et paisible. Nous installons le gazébo qui devient notre salle à manger et notre salon et on n'a plus envie de bouger. Mais il faut bien que je fasse un effort et aille faire un peu de lavage.


Les gens viennent ici pour la plage, le lac et la pêche. Ils semblent camper ici pour plusieurs jours, ils ont des grosses roulottes, des pick-up, des bateaux à moteur, une génératrice et un gros BBQ. Nous avons regardé pour louer un kayak mais il n'y en a qu'un qui est un kayak de rivière. On peut aussi louer des chaloupes en aluminium avec ou sans moteur. Non, pas intéressés.

Ce soir, nous sortons notre mini BBQ et faisons cuire des saucisses que nous mangeons au coin du feu avec des légumes. Nous veillons au coin du feu jusqu'à la noirceur. On entend les cris des huards sur le lac.
 

27 juillet
Nous avons dormi 10 heures en ligne. Le ciel est nuageux et le temps est doux, 18 ou 19 degrés. Nous allons marcher dans le camping et sur la plage et notre exercice de la journée est fait. De retour sous notre gazébo, Serge me lit des histoires sur Kindle au sujet de l'Islande, de la Chine, d'où viennent les noms et des quizz.


 

 


Le dîner est vite fait, un salade avec des oeufs cuits durs et du yogourt pour dessert.

En après-midi, je vais m'installer sous un arbre à la plage, bercée par le bruit des vagues et je commence la lecture du livre ""Les mille vie d'Irena" qui se passe à Varsovie (Pologne) durant la seconde guerre. Serge a préféré rester sous le gazébo.


Demain matin, nous partons pour Mont-Laurier. Était-ce une bonne idée de venir camper ici? Franchement non, 

jeudi 25 juillet 2024

25 juillet Val d'Or

 Il fait 13 degrés ce matin et il pleut encore légèrement. Nous avons dormi avec la petite chaufferette électrique qui a chassé l'humidité à l'intérieur du VR. Hier soir en sortant du restaurant, nous avons jasé avec un couple de Boston que nous avions rencontré à Malartic. Voilà un couple, Mary-Ann and Mike, qui a encore plus voyagé que nous. Ils ont même vécu un an en Chine où Mary-Ann donnait des cours aux enseignants d'anglais là-bas. Je demande à Mary-Ann où elle a appris son français qu'elle parle impeccablement. Elle a vécu pendant 5 ans à  Paris et a étudié à la Sorbonne.

A 8h45, nous sommes prêts pour notre 1ère visite, celle de la mine d'or souterraine Lamaque qui a été en activité de 1935 à 1985. Si elle a fermé, ce n'est pas par manque d'or, mais à cause de la chute du prix de l'or et la perte du contrat d'usinage du minerai.

En 1933, le prospecteur Robert C. Clark avec l'aide du guide algonquin Gabriel Commanda ont découvert le filon d'or ici à Val d'Or qui a donné naissance à la mine Lamaque.

Pour travailler dans la mine, le premier critère d'embauche était la force et l'endurance. On exigeait du futur mineur qu'il pèse au moins 75 kg (165 lbs ). Pour augmenter le poids de leur fiston, les mères cousaient une large bordure dans le bas de leur pantalon et y glissait du sable et des cailloux.

Une loi de 1847 interdissait aux femmes le travail souterrain pour des raisons de sécurité. Aujourd'hui, avec l'automatisation des outils et les normes de sécurité, les femmes peuvent devenir mineuses.

Entre 1935 et 1940, le salaire moyen était d'environ $0,45 de l'heure et le mineur travaillait 10 heures par jour et 6 jours par semaine.

Nous enfilons un casque, un imperméable jaune retenu par une ceinture à laquelle est fixée la batterie de la lampe frontale qui est placée sur notre casque.  Nous partons ensuite, en compagnie de notre guide Soleyne, à bord d'un véhicule pour nous rendre à la mine et nous descendons à 300 pieds (91 mètres) sous terre. La profondeur totale de la mine équivaut à 3,5 fois la tour Eiffel. Elle a 250 kilomètres de galeries, de rampes et de puits, soit presque la distance d'ici à Mont-Laurier. Il y a eu 23 morts dans la mine durant ses 50 ans d'existence. Les consignes de sécurité n'étaient pas toujours respectées et les conditions de travail difficiles.
 

 
Une veine à l'hozontale
 
Une veine à la verticale
 
Tente de survie an cas d'incendie, de fumée 
 
7 chariots pleins pour produire 1 once d'or

Nous allons dans la Lunch Room qui était plutôt un abri pour les mineurs en cas d'alerte de feu, de fumée ou autres situations critiques. Un téléphone dans l'abri reliait les mineurs au personnel à l'extérieur.

Nous allons ensuite dans la zone de forage et la salle des explosifs puis nous retournons au début de notre parcours pour prendre le véhicule qui nous ramène à la surface.

Zone de forage

Zone des explosifs 
Nous allons visiter le  laboratoire où les laborantins analysaient les échantillons de carottes ou de roches, les passaient dans des compresseurs, des composteurs pour obtenir du gravier. Pour faire 1 once d'or  il faut traiter approximativement 5 tonnes de minerais.
 

Dans la bâtisse de chevalement no 7, se trouvent deux cages qui pouvaient accueillir 28 hommes et les descendre sous terre en 44 minutes. Elles furent utilisés jusqu'à 1985.
 

 
Les cages pour descendre les mineurs sous terre
Nous allons ensuite dans la salle du treuil qui servait à amener les minerais et les cages de mineurs du fond de la mine à la surface.
 

Notre visite de la mine terminée, nous remettons notre équipement dans la salle de séchage, mais nous ne sommes pas obligées de prendre une douche à nu comme devaient faire les mineurs pour s'assurer qu'ils ne repartaient pas avec des pépites d'or. Ils paraît que certains en cachaient à l'intérieur de leur savon.

Merci à Soleyna, jeune fille de 17 ans qui vient de terminer son secondaire et qui fut une guide hors pair, très connaissante et dynamique.

Nous allons ensuite visiter une des maisons du village minier de Bourlamaque, que la compagnie fit construire pour ses dirigeants et ses mineurs en 1935. Les mineurs  louaient la maison pour $30 par année tous les services inclus. Depuis la fermeture de la mine, les maisons ont été achetées par les citoyens et font partie du patrimoine culturel de la ville.
 


 
Le bain
 

Après dîner, nous allons visiter "les Jardins à Fleur de Peau" d'inspiration asiatique créés par Jacques Pelletier et Francyne Plante, artistes sculpteurs. Ce sont les plus beaux jardins que nous ayons vus à ce jour. Tout est harmonieux, orné de sculptures, de fleurs et de sentiers. Jacques et Francyne nous accueillent chez eux avec beaucoup de chaleur humaine.  Nous achetons même une maison d'oiseaux qui viendra agrémenter notre cour en pensant à eux.
 


 

 

  
Jacques, Francyne et pitou

La maison d'oiseaux que nous avons achetée